Wednesday 22 August 2012

Histoire de l'oeil, Marseille


Cécile and Van in Histoire de l'oeil, Marseille

Y 說書店 Histoire de l'oeil 名字的來自一本書 Histoire de l'oeil,眼睛的故事。(書名很有趣,遲些找英文版來看看。)

這書店我前一天已經去過一次並在那裡留了幾個小時,差不多把所有喜歡的書都看過。離開之後一直掛念書店的裡美麗的花園,花園的牆上有一所細小的紅色樹屋,花園裡有一條木梯子連接地面和樹屋,屋裡放了雜物。


Cécile 是書店的店員,Van 是她的朋友。

Cécile 介紹一位 Marseille 本地藝術家 Delphine Bournay 的著作 Grignotin et Mentalo 給我,雖然我看不明白,但我很喜歡她的圖畫,有點麥嘜 feel,書內的文字不多,我想如果我用 google translate 的話也可以把書看完,唯是會漏了那些法式笑話不懂笑,可能都要請法文朋友講故事了。這是 Grignotin et Mentalo 系列的第5本,另外買了以下這本。

書中的角色都很可愛。主角Grignotin 是封面的兔子,Grignotin 這字的意思是快速地咬東西像兔子咬蘿蔔的聲音加上動作。Mentalo 是封封裡的青蛙,Mentalo 是指一種以綠色 Syrup 加冰的飲品,味道有點像薄荷糖水。




另外我選了一本印刷得很精美的小書 La ville,內裡是比利時版畫家 Frans Masereel 的木版畫合集,每張畫的佈局細緻,處處暗藏微小的密秘,非常耐看。

本來在書店我也選了另一本比利時畫家的畫海岸的書,但一次過不能買太多,最後只選了La Ville。Cécile 說我喜歡的全都是來自比利時的畫家,比利時對我來說一定有甚麼吸引我的地方。

關於 La Ville 這書(還是 quota 原來的法文較好,請自行用 google translate 幫忙吧):

De toutes ses œuvres, La Ville, publiée pour la première fois en 1925, condense à la perfection le sens de son art. Il faut donc saluer la superbe réédition en grand format entreprise par les Editions Cent Pages. La Ville, c’est Paris, mais c’est aussi l’ensemble de la civilisation urbaine des années folles. La gravure sur bois, vigoureuse et propice aux contrastes, fait saillir la force brute de l’usine, le tumulte des foules anonymes, le supplice monotone des employés de bureaux, les cris de colère des manifestants, la ruée vers les plaisirs nocturnes. Dans ce pandémonium, qui évoque les décors dantesques de Métropolis (Fritz Lang), la vie humaine semble perdre toute orientation, aspirée par un monstre de pierre et d’acier. Quelques scènes d’intérieur scandent les vues de foules : une veillée funèbre, un frugal repas en famille, des amours ancillaires, ou une pendaison accroissent encore l’impression de tumulte. La sphère privée, loin de former un rempart contre le monde assourdissant de la Ville, n’en est qu’une excroissance : l’intimité est affaire d’échelle. Mais ce kaléidoscope urbain ne conduit pas au désespoir, c’est aussi un livre de vie : il s’ouvre et se ferme sur deux scènes de contemplation. Dans la première gravure, un homme assis sur une colline voit au loin les fumées d’usine, à l’abri de la tempête urbaine. Dans la dernière, une femme à sa fenêtre regarde le ciel étoilé, quand la ville dort. Au sein de l’enfer réside le silence des passions.